Mon enfance
Je vous salue
frères et sœurs, je m'appelle Moussa Koné. Je suis le troisième et dernier fils
de la famille Koné. Je veux vous parler aujourd'hui de mon témoignage qui est
du vécu. En même temps je vous donne un conseil. Frères et sœur ne vous laissez
jamais tromper sur le salut de votre âme. On peut vous tromper par un chèque
sans provision, votre femme, votre père, votre sœur peut vous tromper, mais
pas sur le salut de votre âme. Quand je suis né en 1953, mon père, Ibrahim
Koné, était déjà Imam. Mon père qui était très affectueux envers moi, m'a
conduit très tôt à la lecture du Coran, dès l'âge de trois ans. À l'âge de six
ans, j'ai été inscrit à école primaire, en première classe. Cependant,
seulement trois semaines après que je fus inscrit, j'ai perdu ma vue et subi
une opération. Cela m'a forcé à rester à la maison, ce qui a très bien convenu
à mon père parce que le désir de son cœur pour moi était que je devienne un
étudiant sérieux du Coran et ne préférait pas m'envoyer à l'école comme mes
deux frères aînés. Son propre père avait 40 enfants et aucun d'eux n'avaient
été envoyé à l'école. Donc, à la maison, je n'avais pour toute autre activité
que la lecture du Coran que j'ai aimé grandement.
Je dois dire
que l'étude du Coran a interrompu mes études fondamentales que je suivais
seulement de temps en temps à la maison avec mes grands frères. À l'âge de 13
ans, je me suis présenté comme candidat libre au (C.E.P.E.). À l'âge de 14 ans,
je pouvais si bien lire le Coran que je l'ai appris aux autres enfants dans mon
voisinage. Par suite de ceci, les enfants de groupes tribaux différents sont
venus à l'Islam même les baoulés.
Cependant, un
jour en lisant le Coran avec mon père, je lui ai posé une question qui m'est
venue à l’esprit : "Si ce soir, toi et moi, nous venions à mourir,
irions-nous au Paradis ?". Il me répondit sincèrement : "Mon fils, je
ne le sais pas, et ne peux le savoir, parce que le Coran ne dit pas clairement
si nous pouvons entrer au Paradis."
J'ai été touché
profondément, mais mon père était sincère avec son Dieu, avec moi, et avec
lui-même. Il savait que mentir ne résoudrait rien parce que je pouvais fouiller
le Coran moi-même et découvrir la vérité. La réponse m'a dérangé, mais n'a pas
changé mon attitude envers l'étude du livre sacré de l'Islam.
Ainsi, je
voudrais parler un peu plus du fait que nous avions le pouvoir d'utiliser les
versets coraniques pour faire d'autres choses.
À l'âge de 18
ans, je pouvais réciter la sourate et faire beaucoup de choses. Je mentionnerai
juste deux expériences que j'avais du Coran. Ce n'est ni me glorifier ni
glorifier Satan, mais montrer combien j'avais maîtrisé le Coran.
Initiation
comme un marabout musulman
Nous sommes
partis une nuit à Vredi, à l'emplacement actuel du S.I.R. (Société Ivoirienne
de Raffinerie) à Abidjan, il était environ 2 heures du matin. Il y avait des
broussailles et du sable, mon père, un de ses amis appelé Adama et moi-même
nous sommes assis dans le sable. Je récitais la sourate appelée miracle,
sourate Yacine. Dix minutes plus tard, il est apparut un être bizarre à
quelques mètres de nous. Adama nous a laissés alors pour aller parler à cet
être. Et moi je continuais à réciter sans savoir ce qui se passait, ayant reçu
l'ordre de réciter à cause de mon habilité à réciter cette sourate Yacine.
Cette conversation a duré quelques 20 à 30 minutes après lesquelles l'être a
disparu et Adama est revenu nous rejoindre. Mon père m'a expliqué que
l'étranger était un esprit qui était venu fixer avec nous un rendez-vous. Le
jour suivant autour de 16 heures de l'après-midi, nous nous sommes rendus dans
la cour et nous l'avons fermée. Il y avait que nous trois et nous avions avec
nous une grande malle. Nous avons commencé alors à réciter les sourates du
Coran. Pratiquement, c'était donc à moi qu'il revenait de le faire. Pendant que
je récitais le Yacine et le Hayatere korecire, Adama a brusquement prononcé les
noms de Sénégal, Burkina-Faso (Haute-Volta à l'époque), et Togo, et les billets
de banque de 1000 francs CFA emballés dans les sachets sont tombés du ciel.
Quand il a prononcé le nom de Ghana, c'était des billets du cedi ghanéen qui
sont tombées pour nous.
Comme nous
n'avions pas besoin de cedi ghanéen, nous avons décidé d'arrêter. En plus, la
malle était pleine. D'où nous venait cet argent? Probablement, des banques des
pays mentionnées. C'est pourquoi vous voyez que les caissiers de banque ont
souvent des problèmes avec leurs patrons et sont accusés de détournement de
fonds. Alors que nous étions quelque part en train de manipuler les choses. Soudainement
un serpent énorme paru sur l'argent dans la valise. Nous avons fermé la valise,
l'argent devait rester 40 jours avant d'être utilisé.
C'était ma
première expérience de ce genre. Cependant, la connaissance approfondie du
Coran nous a donné une autre science, une autre façon de l'utiliser, et cela a
engendré ma deuxième expérience.
Kawatim
Un professeur
de l'enseignement supérieur était amoureux d'une femme blanche, mais elle ne
s'intéressait pas à lui. Il n'y avait aucun contact entre eux. Cependant, il
est venu me voir pour lui faire un talisman. Je lui ai demandé les cheveux
d'une personne blanche qu'il avait rapporté du Plateau, le quartier des
affaires Abidjan. J'ai fait ce qui est connu comme le kawatim. C'est une
technique qui consiste à convertir un nom en nombres et les arranger dans un
carré, dans un ordre donné. Ils sont alors tous enveloppés dans du cuir ou tout
autre objet pour être donnés finalement au client. Ceux qui sont marabouts le
savent. J'ai converti leurs noms dans les chiffres et les ai arrangés dans un
carré. J'ai mis tout en ordre, et écrit le nom du Prophète Mahomet sur les
quatre côtés. J'ai versé un peu liquide à côté des écrits du kawatim sur le
walaha (une ardoise en bois utilisé pour l'écriture coranique) et je le lui ai
donné dans une bouteille. Il devrait se frotter avec le liquide. Trois mois
plus tard, ils se sont mariés et ont eu finalement un enfant qui a aujourd'hui
quinze ans. C'était un mariage sans le vrai consentement de la femme parce
qu'elle avait été manipulée par une force démoniaque que nous avions utilisée
au travers du Coran. Aujourd'hui ce couple a mille problèmes et mon ami est
malheureux. Le pouvoir du diable a une fin alors que celui de Dieu est
illimité. Après ma conversion, j'ai confessé avec les larmes devant cet homme
en lui expliquant que cela était le fruit du diable.
Ceci était une
étape pour vous dire un peu ce que nous faisions avec la maîtrise du Coran,
quoique cela n'ait rien à voir avec l'Islam réel.
Une bible jetée
dans la mer
Malgré toute la
connaissance de la sourate coranique que j'avais, la question que j'avais posée
à mon père me tourmentait : "Si ce soir, toi et moi, nous venions à
mourir, irions-nous au Paradis ?". Néanmoins, la vie a continué comme
auparavant et mon père avait tout l'honneur et le dû respect. Nous étions tous
très heureux à ce sujet. Il avait tout ce qu'il voulait sauf de l'argent
liquide. Je devais travailler par conséquent pour aider la famille. J'ai
commencé à travailler au Poteau, au Département des Télécommunications, au
SONITRA, et plus tardivement au SOTICI dans Abidjan. En 1980, je suis devenu
marin. C'était après la découverte du pétrole en Côte d'Ivoire, sur les rivages
de Grand Bassam. J'étais parmi les premiers ivoiriens à travailler sur ces
bases pétrolières. C'était des plates-formes américaines qui foraient dans la
mer pour extraire du pétrole. J'y suis allé initialement pour travailler comme
remplaçant pour deux semaines, mais j'y suis resté huit ans. Et ce fut pendant
ces huit ans que j'eus les expériences les plus extraordinaires avec le
Seigneur et qui ont transformé ma vie.
En 1984,
j'étais sur un très grand vaisseau qui appartient à la compagnie S.E.D.C.O.. Le
capitaine s'appelait Welford, un homme du Mississipi. Un jour, cet homme m'a
rencontré sur le pont du bateau et m'a demandé si j'étais un Musulman. Il a
posé cette question parce qu'il connaissait mon nom. Je lui ai répondu dans
l'affirmatif. Alors il m'a dit, "Ce soir, je viens à votre cabine pour
bavarder avec vous." On se trouvait déjà au golfe du Mexique car le
contrat en Côte d'Ivoire était terminé.
Cela m'a
surpris vraiment que cet homme vienne me voir. J'ai été complètement étonné
parce que le capitaine d'un bateau est comme un président de la république sur
son vaisseau. Il est la personne la plus importante. De plus, j'étais le seul
noir sur ce vaisseau qui était vraiment grand et, ma chambre se trouvait au
rez-de-chaussée, tandis que la sienne était au quatrième étage.
Plusieurs
questions ont traversé mon esprit. Est-ce que j'avais fait quelque chose de sérieux
? Pourquoi ne m'avait-t-il pas plutôt ordonné de monter le voir ?
Donc, comme
annoncé, j'étais là à 20 heures et le capitaine est arrivé. Il est arrivé juste
au moment où je lisais mon Coran. Il a frappé à la porte de ma chambre, et est
entré et s'est assis à côté de moi. Il avait dans sa main un livre sur lequel
était écrit "Sainte Bible."
Le capitaine
m'a dit qu'il était venu ce soir me parler de Jésus. Soudainement j'ai fus
rempli d'une grande colère parce que juste le nom de Jésus m'irritait. Je me
suis levé soudainement, ai pris la Bible qu'il avait mis sur mon lit, et l'ai
jetée par le hublot dans la mer. J'étais très content d'avoir jeté cette Bible
dans la mer, cela m'a soulagé et j'étais très fier. Je pensais que je l'avais
ennuyé et attendait sa réaction. Mais quand j'ai tourné vers lui le regard,
j'ai vu un sourire énorme sur son visage. Il était calme et n'a pas perdu sa
patience en aucune façon. J'étais vraiment étonné parce que je n'aurais jamais
pu accepter que quelqu'un se comporte de cette façon envers moi. Qui oserait
jeter mon Coran dans la mer?
Le capitaine
m'a dit tranquillement, "Calmez-vous, mon garçon." Je lui ai répondu.
"Vous savez que je suis un musulman et Mahomet est mon prophète. Allah est
mon Dieu. Si vous faites encore cela, je quitterais le bateau et retournerais
chez moi à Abidjan."
Après cette
conversation, il a cessé de me parler directement de Jésus Christ. Il ne s'est
pas fâché ou découragé. A partir de ce jour, il m'a beaucoup aimé et est devenu
plus proche de moi. Il est venu vers moi pendant que je travaillais dans la
salle des machines. Il m'a donné des boissons sans alcool comme le temps était
chaud, m'a montré de l'affection, m'a aidé avec mon travail, et m'a parlé au
sujet de sa vie, ce qu'il ne faisait pas avec d'autres blancs sur le bateau.
J'ai été touché vraiment.
Voilà qu'après
4 ans, je devais retourner à la maison prendre des vacances et passer quelque
temps avec ma famille. Je lui ai dit, "je rentre à la maison pour partager
le peu d'argent que j'ai gagné avec mes parents, parce qu'ils sont pauvres.
Alors que pour vous, vous êtes très riche." Il me répondit "Je ne
suis pas riche. Tout appartient à Dieu. Il me l'a donné pour ma famille et pour
mes besoins," il m'a parlé modestement. Cela m'a encore touché, parce que
je savais qu'il était riche. Réellement, il possédait un avion et un
hélicoptère aussi bien que plusieurs autres propriétés. Il a encore ajouté,
"C'est plus facile pour un chameau de passer par le trou d'une aiguille
que pour un homme riche d'entrer dans le Royaume de Dieu."
Ce proverbe a
retenu mon attention. Il eut un vrai impact sur moi. Je ne savais pas que
c'était un verset de la Bible. Cependant, je comprenais que c'était difficile
pour un homme riche d'entrer au Paradis et que ses richesses pouvaient
l'emmener en enfer.
Je suis revenu
à Abidjan avec cette pensée dans ma tête. Mon père n'était pas là. Il était à
Bouaké‚ où il était Imam dans le district de la zone industrielle. Avant
d'aller le joindre là, j'ai rencontré un ami ghanéen qui avait travaillé sur
les plates-formes avec moi. Il m'a dit qu'un Américain qui vit à Cocody voulait
me voir. J'ai refusé d'aller parce que j'avais passé beaucoup de mon temps avec
les Américains sur le bateau et je n'étais pas particulièrement excité de le
rencontrer. Je suis allé par conséquent pour passer neuf mois de mes vacances
avec ma famille et ai souvent fait des prières avec mon père.
Après ma
période de permission, je suis reparti en mer et quand je suis revenu à Abidjan
un an plus tard. Le même Ghanéen était encore là et me refit la même invitation
de l'Américain comme si j'étais là et tournait les pages d'un même livre. Nous
sommes allés trouver cet homme qui avait presque mon âge, Il s'appelait John
Weed et nous avons commencé une conversation sur le Coran qu'il connaissait
très bien. Je ne savais pas ce jour là s'il était chrétien ou pas. Il parlait
merveilleusement bien l'arabe depuis qu'il avait été missionnaire en Egypte.
Cette
conversation a déclenché en moi la même question que j'avais posée à mon père:
"Suis-je sauvé?"
Mon congé sur
terre touchait à sa fin, je suis revenu en mer, sur un vaisseau danois. En plus
de mon Coran en français, j'ai acheté un Coran anglais arabe et quelque Hadiths
(histoires qui racontent les actions et proverbes de Mahomet). J'ai décidé
personnellement de faire des recherches sur le sujet de mon salut.
À ce temps,
j'avais un salaire de quelques 350,000 francs CFA (c.-à-d. $USA 700) pour 28
jours de travail, et j'avais l'apparence d'un garçon sérieux aux yeux de mon
père mais au bout du monde où je me trouvais, j'ai commencé à mener une vie de
débauche à nos plusieurs ports d'escale. Cependant, je n'ai jamais manqué mes
heures de la prière et toujours respecté l'heure juste de la prière. J'avais un
Coran de poche que je gardais toujours avec moi. Mais l'Islam ne m'a pas
empêché de mener cette vie de débauche. Cependant, ce que j'évitais avec soin
était la cigarette et l'alcool.
Pendant que je
menais cette vie, la même question a continué à me tourmenter. J'ai décidé par
conséquent de faire quelques recherches. Je vous rappelle frères et soeurs, que
quelqu'un peut vous tromper en vous donnant un chèque sans provisions, mais
quand il advient du salut de votre âme, c'est important d'être très prudent
pour que personne ne vous trompe, parce que l'âme ne revient pas au monde après
la mort. Elle sera face au jugement de Dieu, aussi il n'y a aucune possibilité
de recommencer votre vie à zéro, ou traverser le purgatoire. C'est par conséquent
vital de s'assurer, maintenant, que vous êtes sur le chemin de la vérité.
Ma recherche au
sujet du salut
Le soir, j'ai
commencé à faire ma recherche dans ma chambre après le travail et après avoir
dit mes 8 prières de la journée. Je l'ai fait très tranquillement. J'étais seul
et me suis concentré difficilement. J'avais confié ceci à Dieu. Tout ce que
j'avais pour ma recherche était le Coran.
Le Coran
comporte 114 sourates et 6247 versets.
Concernant mon
salut, j'ai pris la 100e sourate, verset 6, 7 et 8 qui disent "En
vérité, l'homme est ingrat envers son Seigneur et lui-même en est témoin."
Ce verset me
déclarait mon état de péché en maintenant que j'en étais témoin, et que Dieu le
savait. Comme je progressais dans ma recherche, je me suis rendu compte que je
n'étais pas sauvé, mais que j'étais pécheur.
J'ai trouvé
dans la 101e sourate, les versets suivants :
"Celui
qui aura fait des œuvres pleines dans la balance aura pour demeure le paradis.
Mais, celui qui aura fait de moins bonnes œuvres aura pour demeure le fossé. Le
fossé est un feu ardent."
Donc, je suis
pécheur et mes péchés seront comptés et "pesés." Et je me suis posé
la question suivante : "Si je suis pécheur déjà (selon la sourate 100),
comment puis-je faire plus de bonnes œuvres que de mauvaises pour aller au Paradis
?"
En continuant
ma recherche, j'ai lu la 102e sourate, verset 6-8 :
"Vous
verrez l'enfer, vous verrez certainement l'enfer et vous rendrez compte de vos
biens sur cette terre".
Alors là je me
dis, voilà encore un verset qui me dit que je dois voir l'enfer.
Or, j'étais
comme quelqu'un cherchant une échappatoire, mais cela fut comme un choc !
Le Coran me
disait en fait que je verrais certainement l'Enfer. Déjà, il m'avait déclaré
coupable de péché dans la 100e sourate et dans la 101e sourate, il m'avait dit
que mes péchés seraient comptés, et alors que je cherchais une sortie, il me
disait que je ne pourrais pas m'échapper. Cependant, j'avais besoin d'une
solution parce que ces sourates ne m'avaient pas offert de consolation.
J'ai continué
ma recherche et je suis arrivé à la 107e sourate où il est écrit, " Malheur
à ceux qui font la prière avec négligence."
C'est vrai que
je priais régulièrement. Mais qui sait si depuis mon enfance alors que j'avais
trente cinq ans, j'avais peut-être négligé quelques prières? Le Coran était
clair. On ne doit pas accumuler intentionnellement des prières en sautant les
heures, parce que la balance de la prière à une grande importance. Tout cela ne
me donnait pas un bout de salut.
Je regardais la
11e sourate, verset 118 à 120:
"Si le
Seigneur avait voulu ainsi, Il aurait fait de toutes les nations un seul
peuple: Mais ils ne cesseraient pas de débattre... et la parole du Seigneur
doit s'accomplir, quand elle dit : Je remplirai entièrement l'Enfer des hommes
et des jinns à la fois."
Voici ici un
verset très poignant. Il m'a fait verser des larmes. Il dit que si Dieu avait
désiré ainsi, il aurait fait de toutes les nations un peuple. C'est pourquoi
nous avons des religions différentes. C'est aussi parce que Dieu a déjà fait sa
promesse, celle de remplir l'enfer des hommes et des jinns.
Je fus rempli
d'angoisse. Comment pouvons-nous échapper à cela? Je cherchais mon salut comme
une personne malade cherchant sa guérison, mais je ne pouvais pas trouver de
remède efficace avec le Coran. Mais tout de même, le lendemain soir, je repris
mon Coran.
J'ai lu la 19e
sourate, versets 71 et 72:
"Il n'y
aura aucun d'entre vous qui n'y sera précipité... Puis l'on sauvera ceux qui
craignent Dieu et les méchants vont y rester à genoux".
Donc, tout le
monde y sera jeté, jeté en enfer même si c'est juste pour une minute, parce que
si on fait de bonnes oeuvres, on en fait aussi de mauvaises et on a besoin
d'être purifié pour aller au paradis. Pour quelqu'un qui faisait des bonnes
oeuvres, je n'étais pas très heureux d'apprendre que je traverserai encore
l'Enfer.
Pour le Coran,
ceux qui sont justes sont ceux-la qui vont à la Mecque, qui font le jeûne, les
aumônes et qui récitent le credo.
Si je devais
rencontrer en enfer des voyous d'Abidjan qui me connaissent, ils me diraient,
"Ainsi, Moussa, toi qui menais une vie de prière avec ton père, tu es
aussi ici avec nous?"
Mes frères et
sœurs, j'ai regardé dans les 114 sourates du Coran, je pourrais vous citer même
plus. Je les ai examinées une par une, et il n'y en avait pas une qui pouvait
me dire avec certitude que j'irai au Paradis. Aucun verset du Coran ne nous
donne le salut, c'est impossible.
J'étais très
inquiet. J'ai fermé le Coran, et me suis couché avec de la peur et du désespoir
dans mon coeur.
La vérité la
bible confirmée
Après ces
enquêtes sur le salut, il y avait un autre problème qui me dérangeait: celui de
savoir si l'Injil (Evangile) et la Torah sont vrais ou non? Je me suis souvenu
que plusieurs fois dans Abidjan, les chrétiens avaient essayé de me prêcher
l'Évangile. J'ai toujours répondu que leur livre avait été falsifié. C'est ce
que chaque bon Musulman croit. Cependant, je voulais être clair dans mon propre
esprit au sujet du salut. Comme d'habitude, après 20 heures du soir après avoir
fait ma prière, j'ai ouvert mon Coran à la sourate 2, verset 130. Dans d'autres
versions il correspond au verset 135 [ou 136], et il dit :
"Dites:
Nous croyons en Allah et en ce qu'on nous a révélé, et en ce qu'on a fait descendre
vers Abraham et Ismaël et Isaac et Jacob et les Tribus, et au livre qui a été
donné à Moïse et à Jésus, et au livre qui a été donné aux prophètes, venant de
leur Seigneur: nous ne faisons aucune distinction entre eux. Et à Lui nous
sommes soumis."
Maintenant, je comprenais
: Dieu a donné son livre à Moïse et Jésus. Le livre de Moïse est le
Pentateuque, et celui de Jésus l'Injil, c'est-à-dire, l'Évangile. Le Coran me
disait par conséquent de ne pas faire la différence entre ces livres et que les
Musulmans, devraient se soumettre eux-mêmes à la volonté de Dieu.
Je n'avais
jamais lu le livre de Moïse ou de Jésus. Dans le Coran, les histoires de Moïse
et Jésus sont éparpillées parmi les sourates. Où est-ce que j'allais trouver
ces livres ? Est-ce que j'allais toucher à la Bible des chrétiens que j'avais
jeté dans la mer ? Si je lisais dans le livre de Jésus et qu'il me disait qu'il
était le seul chemin, est-ce que je devais croire à cela ?
Le commandement
du Coran était clair: je ne devais pas faire la différence entre tous ces
livres et le Coran. J'étais supposé avoir foi en eux. Mais est-ce que Dieu
demanderait que je croie dans un livre falsifié ? J'étais maintenant
embarrassé. Je croyais que le livre était corrompu, mais le Coran commandait
que je lui obéisse.
Je continue ma
méditation, je suis venu à la cinquième sourate au verset 47 [ou 43], qui dit:
" Mais comment te demanderaient-ils d'être leur juge quand ils ont avec
eux le Pentateuque dans lequel se trouvent les préceptes d'Allah? Et ils s'en
sont détournés".
Ce verset se
rapporte à Mahomet et aux Juifs. Dieu disait à Mahomet que les Juifs ne peuvent
pas le prendre pour être juge ou un juge depuis qu'ils ont le Pentateuque. La
leçon que j'ai tiré de celui-ci était que si quelqu'un a le Pentateuque, il a
la Parole de Dieu. Ce livre est venu de Dieu et par conséquent contient la
Parole de Dieu. Par conséquent, il ne peut pas être corrompu.
Dans la même
sourate, le verset 50 [ou 46] dit:
" Après
d'autres prophètes, Nous leur avons envoyé Jésus, fils de Marie, pour confirmer
ce qu'il y avait dans la Thora avant lui. Et Nous lui avons donné l'Evangile,
où il y a guide et lumière, pour confirmer ce qu'il y avait dans la Thora avant
lui, et un guide et une exhortation pour les pieux."
J'ai été touché
profondément par le fait que le Coran dit que c'est Dieu lui-même qui a donné
l'Évangile à Jésus, et que l'Évangile est le conseil et la lumière pour tous
les gens, et qu'il confirme le livre de Moïse qui est la Torah ou le
Pentateuque.
Le verset 51
[ou 47] de la sourate 5 dit: " Que les gens de l'Evangile jugent
d'après ce qu'Allah y a mit. Ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah y a
mit, ceux-là sont perdus."
Je comprenais
par conséquent que celui qui mène sa vie d'après l'Évangile est dirigé par
Dieu. Donc j'ai trouvé dans le Coran la confirmation que l'Évangile est la
Parole de Dieu donné à Jésus.
Tout de même,
je continue ma recherche, et le verset 72 [ou 68] de la même 5e sourate me dit:
" Dis:
Ô gens du Livre, vous ne tenez sur rien, tant que vous ne vous conformez pas à
la Thora et à l'Evangile et à ce qui vous a été donné de la part de votre
Seigneur."
Cela déclare
clairement que la personne qui s'appelle chrétien doit être fondé sur son livre
qui est l'Évangile, ou autrement rien n'est solide. Vous pouvez vérifier ceci
pour vous. Tout cela est écrit dans le Coran. Je ne crée rien.
La 3e sourate
me dit ceci au 109e [ou 113e] verset:
"Mais
ils ne sont pas tous pareils. Il est, parmi les gens du Livre, une communauté
droite qui, aux heures de la nuit, récite les versets d'Allah en se
prosternant."
Je me suis dit:
"Avant l'arrivée de Mahomet et de l'Islam, la Parole de Dieu existait déjà
avec les chrétiens. Pourquoi est-ce que Dieu enverrait une autre Parole
contradictoire, parce que le Coran et la Bible sont complètement opposé?"
Comment Dieu
qui est saint et juste, peut-il faire cela? J'ai commencé à m'inquiéter et
avoir des doutes, et les questions ont continué à inonder mon esprit, et pour
une bonne raison: La Bible que je repoussais était confirmée à travers le
Coran. Néanmoins, je n'ai pas été découragé. J'ai regardé la 10e sourate,
verset 94:
"Et si
tu es en doute sur ce que Nous t'avons fait connaître, interroge alors ceux qui
lisent le Livre révélé avant toi. La vérité certes t'est venue de ton Seigneur:
ne sois donc point de ceux qui doutent."
Ce verset a été
adressé directement à Mahomet le fondateur de l'Islam. J'ai beaucoup aimé
Mahomet mais il n'a pas comprit ce verset qui lui dit: "Mahomet, si vous
êtes en doute, demandez à ceux-là qui ont reçu les Saintes Ecritures avant
vous."
Il lui était
demandé de consulter ceux qui lisent l'Évangile et le Pentateuque à savoir les
chrétiens et les juifs, parce qu'ils ont reçu les révélations de Dieu.
Maintenant, me suis-je demandé, si pendant ces moments de doute, moi, Moussa,
pourrais aller demander à ceux-là qui ont reçu les Saintes Ecritures avant moi.
Je devais alors me conformer sans aucun doute à ce verset spécifique qui est un
commandement du Coran.
Je me suis
demandé: Supposons que je ferme le Coran pour aller interroger "ceux qui
ont reçu les Saintes Ecritures avant moi," comme le Coran me le commande
et que sur le chemin je rencontre un frère musulman qui veut me persuader de
revenir en arrière, qu'est-ce que je devrais faire? Est-ce que je devrais obéir
à l'homme ou au Coran? Je devrais obéir au Coran. Le Coran me dit cependant de
demander à ceux-là qui "ont reçu les Saintes Ecritures avant moi."
Comment Dieu pourrait-t-il dire à un prophète d'aller consulter un livre qu'on
dit être corrompu ?
Mais le Coran
comporte huit versets qui attestent que la parole de Dieu ne peut pas être
changée. C'est Dieu qui a donné le Pentateuque à Moïse, aussi bien que
l'Évangile à Jésus, et Dieu veille sur sa Parole. Par conséquent elle ne peut
pas être tordue. Aucun verset dans le Coran ne déclare que la Bible a été
falsifiée. Cependant, il y a une partie du Coran qui dit que les Juifs ont
tordu la Parole de Dieu à travers leur langue. Quand Mahomet a fait référence à
eux, ils leur demandaient de lui dire les choses qui étaient dans le
Pentateuque et ils ne déroulaient pas tout le parchemin et lui ont dit:
"Rahina, tu entendras mais tu ne comprendras pas"
En d'autres
termes, le Coran ne dit nulle part que les Saintes Écritures qui sont venues
avant lui ont été falsifiées mais c'est l'homme de la rue qui dit cela. S'il
vous plaît ouvrez les yeux, ceci est pour vous. Ne faites aucune confiance dans
la parole d'un homme, même si c'est un Imam ou un marabout. Consultez plutôt le
livre, l'Écriture sainte, la Parole de Dieu, il est important de savoir où vous
vous trouvez.
J'étais déjà à
mon sixième mois sur le bateau et je devais faire le résumé de ma recherche. Je
ne sortais plus dans les boîtes de nuit. J'avais perdu du poids. J'étais passer
de 80 kg à 60 kg. J'étais préoccupé au sujet de mon salut, cependant le livre
que j'aimais tant depuis mon enfance ne m'a pas rassuré. Aucun verset ne m'a
dit que je peux entrer au Paradis. La personne qui connaît le Coran sait de
quoi je parle. Je voulais vérifier si la Bible était corrompue mais il n'y
avait rien à faire, la Bible est la vérité confirmée par le Coran. Le Coran me
dit huit fois que la Parole de Dieu ne peut pas être changée. Donc j'ai trouvé
même l'approbation du Pentateuque et de l'Évangile dans le Coran.
Jésus Christ,
le saint crucifié et ressuscité
A. Le sacré
En continuant
ma recherche, je savais que celui qui faisait l'objet de la controverse et de
la lutte était Jésus. Les chrétiens disent qu'il est le Fils de Dieu pendant
que les Musulmans disent que Dieu ne peut pas engendrer un enfant et que ce
n'est pas possible. A-t-il prit une femme pour avoir un enfant? "C'est un
blasphème," disent-ils. À cause de cette controverse, j'ai décidé de
continuer ma recherche sur la personne de Jésus. J'ai pris la 19e sourate où sa
naissance est annoncée.
Il est écrit
dans les versets 16 et 17: " Mentionne, dans le Livre (L'histoire de
Marie), Marie, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l'Orient.
Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit, qui se
présenta à elle sous la forme d'un homme parfait. Elle dit: "Je me réfugie
contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu es pieux, [ne m'approche
point]". Il dit: "Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te
faire don d'un fils pur".
Les
commentateurs du Coran consentent à dire que "pur" veut dire
"sans péché." Dans les 114 sourates, j'ai découvert que cinq titres
différents plus grands que les autres lui étaient attribués. Il est appelé, le
Messie, et le Fils de Marie, parce que personne ne le connaissait pour avoir un
père humain. Contrairement à Mahomet qui est appelé le "fils d'Abdallah,"
Jésus est appelé l'Apôtre de Dieu, l'Esprit de Dieu et la Parole de Dieu. On
disait de Lui dans la 3e sourate au verset 40 [ou 45], qu'il était
"l'un des proches de Dieu, honoré sur cette terre et dans l'au-delà."
Dans les 114
sourates du Coran, aucun péché ne lui est attribué. Il est venu guérir et
prendre soin des gens. Pendant sa courte existence, il n'a fait que de bonnes
oeuvres. Le Coran (troisième sourate, verset 35) le compare à Adam parce qu'il
est supérieur aux autres prophètes. Il est la manifestation du plus grand
miracle. En fait, il est plus grand qu'Adam parce que le dernier a été fait de
poussière. Quand il est mort, il est devenu poussière alors que Jésus est
l'Esprit de Dieu et la Parole de Dieu. Quand il est mort, il est retourné à
Dieu mais pas à la poussière.
J'ai reconnu
par conséquent que Jésus est supérieur à Adam. En plus, Adam et les autres
prophètes sont des pécheurs. Le péché d'Adam peut être trouvé au verset 36 de
la deuxième sourate, celui de Moïse dans la sourate 28, versets 15 et 16, et
celui de Jonas dans la sourate 37, verset 142.
Pour ce qui est
de Mahomet, ses péchés ne sont pas mentionnés, mais il est dit de lui dans la
sourate 40, le croyant: "Oh Mahomet, les promesses de Dieu sont la
vérité: Demande le pardon de tes péchés le matin et le soir et cela te sera
accordé." Lisez aussi les sourates 47:19 et 48:1.
Je me suis dit,
"Mahomet également a péché. Alors, donc, comment ce fait-il que Jésus n'a
jamais péché ? Pourquoi est-ce qu'il est au-dessus de tous les autres prophètes
?" J'étais indigné et jaloux pour Mahomet, j'ai fini par avoir beaucoup de
respect et de considération pour Jésus. Il a habité sur cette terre pour plus
de 30 ans, et il n'y a aucune mention de ses péchés. Mon Dieu, qui est cet
homme ?
J'ai fermé
doucement le Coran ce jour qui était un jour exceptionnel, et le lendemain,
j'ai continué ma recherche à partir de 20 heures, après le travail. Durant ce
temps, nous passions une semaine sur mer sans accoster ni voir la terre. Je
regardais fixement la mer au travers du hublot, là s'étendait le ciel, aussi et
les deux semblaient se rencontrer à l'horizon. Devant ce spectacle bleu
miroitant, je me suis exclamé, "En effet, Dieu est puissant!"
B. Jésus
crucifié et ressuscité
Quelques
chrétiens m'ont dit que Jésus a été crucifié et que pour cette raison leurs
péchés avaient été pardonnés. Je pensais que c'était trop beau pour être vrai.
Je voulais par conséquent être sûr à son sujet. J'ai ouvert le Coran à la
quatrième sourate intitulée : Les femmes, au verset 156 [ou 157 à 158]:
" Ils
disent que nous avons tué le Christ, Jésus, fils de Marie, le Messager
d'Allah... Or, ils ne l'ont ni tué ni crucifié; Une autre personne qui lui
ressemblait a été tuée à sa place! [...] Mais Allah l'a élevé vivant vers Lui.
Et Allah est Puissant et Sage ".
C'était le jour
le plus heureux de ma vie. C'était la première fois depuis que j'avais commencé
ma recherche, il y avait six mois, que j'avais trouvé un verset qui contredit
les chrétiens, et le Coran m'a paru vraiment bon. Je suis allé dormir avec
l'intention de continuer ma recherche dans les jours suivants. J'avais changé.
Je ne suis plus allé aux boîtes de nuit bien que mes amis m'y invitaient. Ils
se demandaient pourquoi mais j'évitais de leur dire parce qu'ils ne pouvaient
pas comprendre ce qui se passait entre Dieu et moi.
Le jour
suivant, j'ai ouvert le Coran au verset 48 de la troisième sourate (ou verset
55, d'après d'autres versions). Dieu dit:
"Oh
Jésus, je vous ferai subir la mort, je vous élèverai à
moi, et je vous délivrerai des incrédules et ceux
qui vous suivent seront au-dessus de ceux qui ne croient pas en vous jusqu'au
jour de la résurrection. Vous reviendrez à moi, et je jugerai vos
différents."
Ce verset m'a
assommé. Il avait l'effet d'un marteau sur moi. En fait, deux éléments de cette
sourate sont en contradiction avec le verset 156 [ou 157 à 158] de la quatrième
sourate.
Le Coran
affirme dans la quatrième sourate: "Ils ne l'ont ni tué ni
crucifié," alors que dans la troisième sourate au verset 48 (ou 55),
le même Coran dit que Dieu a dit à Jésus: "je vous ferai subir la mort
et je vous élèverai à moi." Je vous ferai subir la mort. Cela ressemble
à la crucifixion. Les mots: je vous élèverai à moi rappelle la résurrection des
morts.
Et finalement,
il dit que ceux qui suivent Jésus Christ sont au-dessus de ceux qui ne le
suivent pas jusqu'au jour de la résurrection. Donc la crucifixion est niée au
verset 156 de la quatrième sourate, mais confirmé indirectement au verset 48
(ou 55) de la sourate 3. Et la fin du verset est claire: Ceux qui suivent Jésus
Christ sont au-dessus de ceux qui ne le suivent pas jusqu'au jour de la
résurrection. Ce n'est pas pour 10 années ou 40 années, mais jusqu'au jour de
résurrection. Et depuis ce jour j'étais arrivé à accepter que les chrétiens
étaient au-dessus de moi. Car les jours de Jésus ne sont pas encore passés, le
Coran dit que c'est jusqu'à la résurrection. Je n'étais pas vraiment prêt à
accepter cela!
À ce moment
précis, les autres questions ont traversé mon esprit, surtout à propos de la
quatrième sourate où la crucifixion est réfutée. Comment le Dieu de gloire, le
Dieu puissant peut-il tromper les hommes? Comment est-ce qu'il pourrait
prétendre et faire croire aux hommes que Jésus Christ a été crucifié alors
qu'il ne l'était pas? Ce n'est pas typique de Dieu. Dieu dans sa puissance et
sa gloire, a élevé Jésus Christ dans toute la souveraineté sans besoin de
quelqu'un. Qu'est-ce que Dieu gagnerait à cacher la vérité alors qu'Il est
Lui-même la Vérité?
Je continuais
ma recherche et ai lu la 19e sourate jusqu'au verset 34. Jésus Christ, tout
petit enfant dans sa mangeoire, dit ceci:
" La
paix soit sur moi au jour où je naquis, au jour où je mourrai, et au jour où je
serai ressuscité vivant."
Nous acceptons
le fait que la paix ait demeuré sur lui au jour de sa naissance, au jour de sa
résurrection, mais pas au jour où il est mort parce que nous ne voulons pas
accepter sa mort. Cependant, il ne peut pas y avoir résurrection sans mort. Ce
verset atteste indirectement que Jésus Christ a été tué et est ressuscité des
morts. J'en étais convaincu.
J'avais compris
beaucoup de choses pendant ces six mois. En fait, sur le bateau seul avec mon
Coran, je me suis rendu compte de cette certitude que:
- Dans le
Coran, il n'y a point de salut !
- Que le Coran
confirme la véracité de la Bible;
- Que
Jésus-Christ est au-dessus des autres prophètes. Il est le Messie, l'Apôtre de
Dieu, le fils de Marie, l'Esprit de Dieu, la Parole de Dieu, un des hommes de
confiance de Dieu, honoré ici bas et dans l'au-delà. J'étais en outre convaincu
qu'Il a été crucifié.
Apparition d'un
être surnaturel
Après toutes
ces révélations, je ne savais que faire. J'ai essayé de me défouler avec les
autres car cela faisait sept mois déjà, mais ce n'était plus passionnant. Je ne
pouvais pas manger. J'étais morose parce je savais que je n'étais pas sauvé.
Cependant, un soir je me suis dit, "Si ces épreuves que je traverse sont
de Dieu, alors il devrait me le prouver physiquement. Il devrait me montrer que
faire, me parler par une voix audible. Ce soir, quand je suis revenu dans ma
cabine, j'ai parlé à Dieu en Jula, ma langue maternelle et pas en arabe. Je lui
ai dit ceci: "Mon père est Imam. Quand je suis avec lui, je conduis les
prières. Tous mes oncles sont des Imams. Je suis le descendant d'un Imam. Pour
cette raison, je ne peux pas abandonner l'Islam." J'ai éteins la lumière,
il était 21h30, alors tout d'un coup une autre lumière est apparue dans ma
cabine. Quelqu'un était là. Premièrement j'ai été effrayé mais après sa
présence ne m'a plus effrayé mais m'a rassuré. La personne en question s'est
approchée de moi et a déposé sa main sur mon épaule droite. Je me souviens de
cet épisode comme si cela c'était passé hier.
Il m'a parlé,
en disant que tout ce que j'avais besoin de savoir m'avait déjà été révélé et
c'était à moi de décider de croire ou de ne pas croire. Après ceci, tout est
redevenu sombre. J'ai jeté un coup d’œil dans ma chambre (cabine) pour voir
cet être, mais je ne pouvais pas le trouver, il avait complètement disparu.
Finalement j'ai
frappé à la porte de mon voisin, un Danois. Il est sorti, ses yeux rougissaient
de sommeil. Il était en plus ivre. Je lui ai demandé s'il était venu dans ma
pièce quelques secondes plutôt. Il m'a répondu, "est-ce que vous êtes fou?
Qu'est-ce que je serais venu faire dans votre chambre à cette heure?" Je
me suis excusé et suis revenu dans ma cabine. Accablé par la vision, je ne
pouvais plus dormir de toute la nuit.
Le Coran brûlé
Le soir
suivant, après le soupé et la prière, j'ai réitéré ma demande à Dieu. J'ai pris
le Coran et ai récité la sourate Yassin. Je ne savais pas qu'il fallait défier
Dieu, et que quand vous défiez Dieu, il vous montre qui il est vraiment. Je
lisais quand je vis soudainement un charbon brûlant dans la page de droite de
mon Coran. Avant que je puisse réagir, un autre charbon brûlant y est tombé
d'en haut. Deux charbons brûlaient mon Coran. Après, il y en eut plusieurs
autres. Je m'asseyais sur mon lit, les jambes croisées et le dos au mur. Le
Coran avait commencé à brûler. Je levais les yeux : il y avait en effet le
plafond de ma cabine et pas le ciel. D'où venaient donc ces charbons brûlants?
J'avais peur,
mais pas pour ma sécurité. J'avais peur parce que le livre sacré de l'Islam, le
livre de chaque Musulman, le livre que je tenais, brûlait. Ce livre qui est le
guide d'un milliard de gens dans le monde, un livre dans lequel croient approximativement
50% de la population de la Côte d'Ivoire, montait en flammes!
Au moment où je
m'attendais à recevoir le brûlé dans mes mains, tout a brûlé, en dépit de la
couverture en carton dur qui reliait le Coran. Au lieu d'être moi-même brûlé,
je n'ai reçu que de la cendre dans ma main. Ce jour là, j'ai senti la plus
grande terreur de ma vie. Je n'ai jamais été si effrayé. Cet épisode a duré
trente minutes. Je suis resté terrorisé par ce que j'avais vécu et je n'ai pas
dormi jusqu'au matin.
J'ai passé
quatre nuits insomniaques parce que je résistais au sommeil, mais le cinquième
jour, je ne pouvais plus résister. J'ai été vaincu par un sommeil profond. Je
me suis réveillé tard le jour suivant.
Pendant ce
sommeil, j'ai eu un rêve. Dans ce rêve, j'ai vu un grand homme qui était debout
en face de moi. Il avait des yeux clairs comme des phares d'une voiture qui
m'ont ébloui. Il m'approchait. J'avais peur, j'étais vraiment effrayé, mais
soudainement ma peur a cédé le chemin au courage et je suis allé à sa rencontre.
Comme j'allais pour le toucher, il s'est arrêté et je lui ai demandé son nom.
Il a refusé de me dire qui il était. Il a commencé à réciter à la place le
credo islamique: "Laila la l'ho: Mahomet lah du rassoula." Alors il
s'est retiré et a disparu. Je me suis réveillé en sursaut et me suis rendu
compte à ce moment précis qu'il y avait quelque chose en moi qui était plus
fort que ce qui était en lui.
Le matin, je me
suis senti beaucoup mieux et relaxé à mon travail. J'avais l'impression qu'il y
avait un changement dans ma vie. J'avais plus de force et mes nuits sont
devenues normales.
Mais il fallait
maintenant faire une conclusion de tout cela, j'avais trouvé qu'il n'y a aucun
salut dans le Coran et que le Pentateuque et l'Évangile sont des livres de
Dieu. Je me suis aussi rendu compte que Jésus est un Prophète au-dessus de tous
les prophètes, qu'il est sans péché contrairement aux autres prophètes, et
qu'il a été crucifié.
J'avais demandé
que Dieu me donne quelque preuve physique. Il y avait cette vision physique, la
brûlure du Coran et ensuite cette personne symbole de l'Islam qui a fui dans
mon rêve.
Mon engagement
J'avais passé
huit mois sur le bateau et j'atteignais la fin de mon contrat. J'ai débarqué
définitivement, je me suis revenu à Abidjan et ai trouvé à Cocody (Abidjan) le
missionnaire qui m'avait contacté à travers mon collègue ghanéen précédemment.
Sans lui donner un rapport détaillé, je lui ai dit que j'allais accepter Jésus
Christ à cet instant. Nous avons prié ensemble. Cette prière était si sincère
que pour la première fois, je savais que j'avais vraiment parlé à Dieu. J'ai
confessé mes péchés. J'étais plein de joie. C'était merveilleux. C'est le jour
où je l'ai accepté.
Je suis sorti
de sa maison pour me diriger vers le Bureau de poste de Cocody. Là, j'ai marqué
soudainement et inconsciemment un arrêt à cause de ma concentration profonde
sur Jésus près d'un kiosque du journal qui appartient à un Sénégalais. J'ai
fermé mes yeux et, comme dans un film, j'ai vu passer devant mes yeux tous mes
péchés, ceux commis dans les boîtes de nuit, mes péchés indécents, le péché
d'invoquer les billets d'argent, et ainsi de suite. J'étais là pour
approximativement 2 minutes seulement, pendant que beaucoup de mes péchés
défilaient devant mes yeux. J'ai ouvert mes yeux et autour de moi il y avait un
rassemblement. Le vieux Sénégalais qui avait suivi tout depuis le commencement,
m'a demandé ce qui se passait. Je lui ai répondu simplement, "C'est
Jésus," et j'ai continué mon chemin. Il ne comprenait rien, il a dit à
ceux qui étaient là, "Certainement, il est fou."
Je savais que
Jésus Christ était entré dans ma vie et que c'était lui qui m'avait pardonné et
donné cette joie indescriptible.
À mon Frère
musulman
J'espère que je
vous ai aidés à découvrir la source de cette joie indescriptible à travers ce
bref témoignage. Vous avez vu ma détermination pour suivre le Coran malgré les
contradictions que j'ai détectées dedans. Vous vous êtes rendu compte avec
quelle ardeur j'ai été attaché à la religion de mes pères. Cependant, je
remercie Dieu de m'avoir donné la force de dire oui à la vérité proclamée par
la Bible. Ami musulman, qu'est-ce que vous allez faire?
Est-ce que vous
suivrez les "incertitudes" du Coran ou est-ce que vous irez au côté
de celui qui est la vérité, Jésus Christ qui vous assure dès maintenant le
salut et bien sûr, aussi dans l'au-delà?
Même si vous
avez été trompés dans toutes les religions et passés par les chemins
différents, n'acceptez plus quand c'est
au sujet du salut de votre âme. N'ayez pas confiance dans les paroles simples
d'un Imam ou d'un marabout mais prenez le Coran et scrutez-le, étudiez-le. Si
vous êtes appelés Abdoulaye, Moussa, Maimouna, Fatou, Bakary ou tout autre nom,
ne dites pas, "Parce que mon père est musulman, je suis aussi
musulman." Demandez-vous si vous êtes sauvés. Si vous mouriez aujourd'hui,
est-ce que vous iriez au Paradis? C'est la question à laquelle vous devez
répondre.
Vous
découvrirez certainement dans vos recherches coraniques que vous pouvez être sauvé
à travers vos bonnes œuvres, mais pensez-y un moment : est-ce que vous êtes
sûr de faire assez de bonnes actions pour gagner une place dans le Paradis?
Quand vous faites de bonnes actions, vous en faites aussi de mauvaises que Dieu
voit. C'est pourquoi le Coran ne peut pas vous assurer de salut. Vous trouverez
seulement des "incertitudes" dans le Coran alors que la Bible que
vous refusez est confirmée par le Coran. Elle est le seul chemin au-dessus de
tout autre chemin.
Ne faites
aucune confiance à votre richesse ou votre rang social. Ne regardez pas autour
de vous. Regardez votre propre vie. La chose importante est que vos péchés
soient pardonnés, et le seul chemin par lequel il faut marcher est Jésus
Christ. Il pardonne vos péchés, même ceux que vous avez commis depuis votre
jeunesse. Est-ce que le Coran ne dit pas que ceux qui suivent Jésus sont
au-dessus ceux qui ne croient pas en lui?
Mon ami
musulman, qu'est-ce que vous allez faire?
"Venez!
Suivez-moi!" dit Jésus.
Est-ce que vous
le ferez?
Pour plus
d'information sur l'auteur, contactez:
Pasteur Moussa
Koné
Éditions La
Bonne Voie
01
B.P. 53, Abidjan 01, R.C.I.